Obélisque
Obélisque
Place de la République, 13200 Arles
Symbole solaire et impérial dans l’Antiquité, il est fait de granite. Il mesure, avec son piédestal, une vingtaine de mètres. L’obélisque provient de la spina (mur central autour duquel tourne la piste) du cirque romain. Il y fut installé au IVe siècle. Tout comme le cirque, il tomba à l’abandon à partir du VIe siècle et s’effondra. Redécouvert, c’est sur la place Royale, devant le nouvel hôtel de ville, que les consuls choisirent de l’ériger "pour la plus grande gloire du roi Louis XIV". Le symbole royal, un globe de bronze surmonté d’un soleil, fut ajouté. Au gré des siècles suivants des modifications ont été réalisées.
Eglise Saint Trophime
Eglise Saint Trophime
Place de la République, 13200 Arles
Entrée libre.
Ouverte tous les jours.
Fermé entre 12h et 14h et pendant les offices.
L’essentiel de l’église qui se dresse aujourd’hui date du XIIe siècle, c’est un des bâtiments majeurs de l’art roman provençal.
A la façade, d’abord sobre, fut ajouté vers 1180 le portail, véritable chef d’œuvre conservé dans un état exceptionnel. Ce portail reprend la forme d'un arc de triomphe. Il s’agit sans nul doute d’un des plus beaux portails roman de France. Son décor, d'une exceptionnelle richesse, a pour thème principal le Jugement dernier avec au centre du tympan un Christ entouré du symbole des quatre évangélistes. Parmi les statues de Saints, le troisième en partant de la gauche représente Saint Trophime. Trois thèmes majeurs sont abordés sur le portail : l’assemblée des saints Patrons, l’Epopée divine et l’Epopée humaine, allant de la chute originelle au sort futur des élus et des damnés. La composition culmine sur l’image solennelle et triomphale du Christ. A l'intérieur, le chœur gothique remplaça les absides romanes au XVe siècle.
Cloître Saint Trophime
Cloître Saint Trophime
Place de la République, 13200 Arles
Tél : 04 90 49 59 05.
Tarif plein/ réduit : 5,50 €/ 4,50 €.
Gratuit -18 ans.
Ouvert tous les jours.
Novembre à février : 10h-17h.
Mars, avril et octobre : 9h-18h.
Mai à septembre : 9h-19h.
Le cloître Saint-Trophime est au centre des bâtiments canoniaux de la cité épiscopale. Il fut ajouté au complexe au XIIe siècle. Les deux premières galeries, romanes, présentent des sculptures d’une exceptionnelle qualité, véritables fleurons de l’art roman provençal. L’édifice sera complété au XIVe siècle de deux autres galeries de style gothique. Le centre du cloître de la cathédrale Saint-Trophime est constitué d’un ancien cimetière devenu jardin. Ainsi la construction du cloître vint achever une réédification du complexe cathédral.
La structure du cloître et de ses salles
Les bâtiments canoniaux sont composés d’un vaste réfectoire situé le long de la cathédrale, d’une salle capitulaire cachée derrière sa somptueuse façade et d’un dortoir voûté qui forme le troisième coté. Les chanoines entreprirent alors de relier ces bâtiments par les galeries d’un cloître.
Les galeries romanes
Le décor des galeries romanes (nord et est), est d’une grande richesse. Pour la galerie nord deux thèmes sont abordés : une réflexion sur le mystère pascal et une exaltation des saints patrons de l’église d’Arles. Le long de la galerie est, l’évocation de la Passion s’inscrit sur les piliers, les chapiteaux offrent quant à eux un récit de la vie du Christ.
Sur les piliers intermédiaires et les piliers d'angle des statues de très belle facture se rapportent à la vie du Christ, aux grands Saints de l'Eglise et aux saints patrons locaux, en particulier Saint Trophime. Sur les chapiteaux se déroule une iconographie autour des thèmes de l'Ancien et du Nouveau Testament.
Les galeries gothiques
Les deux dernières galeries, (sud et ouest), voûtées sur croisées d’ogives ne furent réalisées qu’à la fin du XIVe siècle. Le décor sculpté des chapiteaux illustre la vie de Saint Trophime. Le programme iconographique de la galerie ouest est moins cohérent que dans les autres galeries. Des épisodes bibliques se mêlent à des thèmes chers aux Arlésiens.
Hôtel de Ville
Hôtel de Ville
Place de la République, 13200 Arles
Site internet - Tél : 04 90 49 36 36.
Avec sa magnifique architecture classique, l’Hôtel de Ville a bénéficié d’une période particulièrement prospère et opulente de l’histoire de la ville pour voir le jour. Construit en 1676, en plein cœur de la cité, symbole du pouvoir et des fastes de ce siècle, l’Hôtel de Ville clôt magistralement la perspective de la place de la République. Elevé sur trois niveaux, le premier étage possède un imposant décor central où des doubles colonnes encadrent une porte-fenêtre qui ouvre sur un balcon. Le deuxième étage est dominé par un fronton central où figure un soleil, symbole de Louis XIV.
Intérieur
L’édifice est particulièrement admirable par la richesse de son décor et par la voûte en berceaux de son hall, audace technique pour l’époque. Il est ouvert au public en journée. C’est également l’accès aux cryptoportiques
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Cryptoportiques
Les Cryptoportiques
Place de la République, 13200 Arles
Tél : 04 90 49 59 05.
Tarif plein/ réduit : 4,50 €/ 3,60 €.
Ouvert tous les jours.
Novembre à février : 10h-17h.
Mars, avril et octobre : 9h-18h.
Mai à septembre : 9h-19h.
Accès par le hall de l'hôtel de ville.
Les cryptoportiques servaient de vaste sous-sol supportant les dalles du sol du forum, la place publique centrale de la cité durant l'Antiquité. Du fait de nombreuses transformations, le passé du monument demeura longtemps une énigme. Les galeries se présentent en forme de U. Les galeries nord et sud mesurent 90 mètres ; la galerie ouest, qui les relie, 60 mètres. Leur largeur atteint presque 10 mètres. Chaque branche est en fait composée d'une double galerie voûtée, retombant sur une série d'arcades reposant elles-mêmes sur des piliers. Cette structure représente un ouvrage admirable. Les galeries étaient ventilées et éclairées par des soupiraux. Lors de la visite on peut observer d'anciennes cellules de prison par les soupiraux. Elles n'étaient accessibles que par deux entrées de service. Seuls les employés municipaux y avaient accès. Au début du Ve siècle, les cryptoportiques furent cloisonnés pour servir de caves à des particuliers. L'accès aux cryptoportiques, pillées et parcellisées, sera totalement fermé au Xe siècle.