C'est sur cette île que fut fondée la tribu de Parisii, puis Lutèce (voir "histoire") avant de prendre le nom de Paris au Ve siècle. Dès le VIe siècle, Clovis, premier roi des Francs, en fit son lieu de résidence royal et son fils y construisit la première cathédrale de Paris. Jusqu'à la dynastie des Capétiens l’île restera le siège du pouvoir royal.
Les Places
Square du Vert Galant
Le petit square du Vert Galant se dévoile à la pointe ouest de l'île. Petit espace vert planté de quelques arbres, il permet d'admirer la Seine et ses rives, ses ponts et ses monuments. L’imposante statue équestre d'Henri IV rappelle que c'est lui qui prit l'initiative d'aménager la pointe ouest de l'île de la cité en quartier résidentiel.
Place Dauphine
75001 Paris
Métro : Pont Neuf
Du quartier créé par Henri IV en 1607 il ne reste que deux pavillons situés vers le pont Neuf. Les autres immeubles d'origine furent démolis ou rehaussés à partir du XVIIIe siècle. La place abrite aujourd'hui de nombreuses galeries d'art, de cafés et a conservé toute sa quiétude d'antan.
Conciergerie
Conciergerie (1248)
2 Boulevard du Palais, Ile de la Cité,
75001 Paris
- Tél : 01 53 40 60 80.
Métro : Cité.
Tarif plein/ réduit : 9 €/ 7 €. Gratuit – 26 ans pour les ressortissants de l'UE, - 18 ans hors UE.
Billet jumelé Conciergerie + Sainte-Chapelle
, tarif plein/ réduit : 15 €/ 12 €
.
Billet jumelé Conciergerie + Tours de Notre-Dame, tarif plein/ réduit : 15 €/ 12€.
Ouvert tous les jours : 9h30-18h.
Visite guidée organisée tous les jours.
Visite libre avec HistoPad (réalité augmentée, reconstitution 3D, fonctionnalités interactives) en 6 langues. tarif : 5 €.
Labélisée Monument National.
Résidence des rois de France et symbole du pouvoir royal
Au XIIIe et XIVe siècle, Saint Louis puis son petit-fils Philippe IV le Bel apportent leur pierre à l’édification d’un palais prestigieux qui sera le symbole de la puissance de la monarchie. A la fin de ce siècle, Charles V quitte la demeure royale de la Cité. Il choisit d’habiter en des lieux mieux protégés : à l’hôtel Saint-Pol (aujourd'hui disparu). Il charge un concierge, personnage important de la cour et doté de pouvoirs de justice, d’administrer le Palais et la prison. Car la Conciergerie fut surtout une prison jusqu’au XIXe siècle : Ravaillac (assassin d’Henri IV), le bandit Cartouche, Marie-Antoinette, Robespierre et bien d’autres y ont passé leurs derniers jours.
La vie quotidienne à la prison
La Conciergerie était réputée comme étant la plus dure des prisons. Pendant la Terreur (1793), les cellules accueillent plusieurs centaines de prisonniers, logés dans de terribles conditions d’insalubrité et d’entassement. Une fois le verdict prononcé, les condamnés à mort pouvaient s’offrir un dernier banquet.
Les salles médiévales
Les parties basses, seules subsistantes aujourd’hui, étaient réservées à la garde royale et aux nombreux personnels au service du roi, soit environ 2 000 personnes.
La salle des Gens d’armes, construite sous Philippe le Bel, est un exemple unique en Europe d’architecture civile gothique. Quatre cheminées chauffaient ce vaste réfectoire.
Le pavillon des cuisines (XIVe siècle) dont il ne reste que le rez-de-chaussée, servait les repas pour le personnel de palais. Situé à proximité de la Seine, les marchandises arrivaient directement par voie fluviale.
La salle des Gardes servait d’antichambre aux appartements du roi situés à l’étage. Le Tribunal révolutionnaire y siégea de 1793 à sa dissolution, en 1795. Ce dernier ordonna jusqu’à plusieurs dizaines d’exécutions quotidiennes.
Le couloir des prisonniers permettait aux détenus de circuler "librement". Une série de cachots présente les différentes catégories de détenus.
La chapelle "des Girondins". En mémoire aux 21 députés Girondins qui y banquetèrent avant leur exécution le 30 octobre 1793.
La chapelle commémorative de Marie-Antoinette fut aménagée en 1815, à l’emplacement de la cellule de la reine.
La cour des femmes, entourée par deux étages de cachots de prisonnières, présente encore la fontaine où celles-ci lavaient leur linge, une des tables de pierre où elles prenaient les repas et "le coin des douze". C’est ici que les condamnés, par groupe de 12, attendaient la charrette pour leur départ vers l’échafaud.
Sainte Chapelle
Sainte-Chapelle (1242-1248)
8 Boulevard du Palais, Ile de la Cité,
75001 Paris
- Tél : 01 53 40 60 80.
Métro : Cité.
Tarif plein/ réduit : 10 €/ 8 €. Gratuit – 26 ans pour les ressortissants de l'UE, - 18 ans hors UE.
Billet jumelé Conciergerie + Sainte-Chapelle
: tarif plein/ réduit : 15 €/ 12 €.
Ouverte tous les jours.
Avril à septembre : 9h-19h.
Octobre à mars : 9h-17h.
Visite guidée organisée tous les jours. Durée: 1 heure.
Visite avec audioguide (6 langues). Tarif de location : 3 €.
Labélisée Monument National.
Au sein du palais de Justice, la Sainte-Chapelle et la Conciergerie sont les précieux témoignages de ce que fut le palais des rois de France du Xe au XIVe siècle. La Sainte-Chapelle, chef d’œuvre du gothique flamboyant, fut commandée par Saint Louis (Louis IX) pour y conserver les reliques de la Passion du Christ. L’édifice fut largement restauré au milieu du XIXe siècle.
Deux sanctuaires superposés (1242-1248)
La chapelle basse est dédiée à la Vierge, le décor sculpté du porche et celui de l’intérieur datent du XIXe siècle. Sur les murs latéraux les sculptures des médaillons représentent les 12 apôtres, on remarquera leurs visages idéalisés. Au fond à gauche, la scène de l’Annonciation est la plus ancienne peinture murale de Paris. Les lys dorés sur fond d’azur ou le ciel étoilé de la voûte sont parfaitement exécutés. La chapelle basse était le lieu de culte du personnel du palais.
La décoration de la chapelle haute est tout simplement somptueuse. Sculptures et verrières se complètent pour glorifier la Passion du Christ. Ses 15 verrières (dont la plupart sont d’origine) diffusent une lumière dans des tons à dominante rouge et bleu, presque Céleste. Elles déroulent, en 1113 scènes, l’Histoire de l’Humanité, de la Genèse à la résurrection de Jésus. Il s’agit du plus prodigieux ensemble de vitraux du XIIIe siècle. Elles se lisent de gauche à droite et de bas en haut. Reliée au palais, l’accès à la chapelle haute était réservé au roi, à ses proches et au collège des chanoines.
La petite histoire... des Saintes Reliques
Les 22 Saintes Reliques de la Passion du Christ appartenaient aux empereurs de Constantinople depuis le IVe siècle. En les achetant, Louis IX accroît le prestige de la France et de Paris qui devient, aux yeux de l’Europe médiévale, une "Nouvelle Jérusalem", et par-là même, la seconde capitale de la chrétienté. Parmi celles-ci, les plus célèbres sont la Couronne d’Épines et un fragment de la Vraie Croix portées par le Christ. Elles furent acquises en 1239 pour une somme dépassant largement le coût de la construction de l’édifice.
Pour en savoir plus : la verrière de l’histoire des reliques de la Passion (chapelle haute) illustre le récit de la découverte des reliques par Sainte Hélène à Jérusalem, jusqu’à leur arrivée dans le royaume de France. Les reliques de la Sainte-Chapelle sont aujourd’hui conservées au Trésor de la cathédrale Notre-Dame.
Cathédrale Notre-Dame
Cathédrale Notre-Dame de Paris
Célèbre dans le monde entier la cathédrale Notre-Dame est un chef-d'œuvre de l'art gothique. Son homogénéité architecturale ne laisse à aucun moment transparaître qu'elle fut bâtie, agrandie et restaurée pendant près de huit siècles du XIIe au XIXe siècle, époque de la dernière restauration d'envergure menée par Viollet-le-Duc. On pourrait presque retracer l'histoire de Paris à travers celle de la cathédrale. Elle a vu Saint Louis pieds nus, portant la couronne d’épines en 1239, le sacre de Napoléon en 1804, la célébration de la Libération en 1944…
Cathédrale Notre Dame
Place Jean-Paul-II, Ile de la Cité, 75004 Paris
Site internet - Tél : 01 42 34 56 10.
Métro : Cité.
Ouverte tous les jours : 7h45-18h45.
Visites guidées gratuites. Audioguides (payants).
Les visites organisées présentent la signification de son architecture, ses vitraux, ses sculptures, son histoire et son rayonnement.
Histoire de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Le projet de cette cathédrale fut mené par Maurice de Sully, évêque de Paris au XIIe siècle, afin de doter la capitale d'une cathédrale digne de son rang sur l’emplacement d’une cathédrale mérovingienne. Le chantier, monumental, nécessite la mobilisation de nombreux acteurs : l'église, les notables et les habitants de Paris. Tous participent à cette grande aventure en fonction de leurs moyens (financiers ou main-d'œuvre). Au cours de sa construction toutes les corporations d’artisans (tailleurs, sculpteurs, charpentiers, menuisiers, maçons, verriers…) travailleront sans relâche sous la direction d’architectes chevronnés et l’aide de la population. Débuté en 1163, le chantier sera achevé plus d’un siècle plus tard.
Regorgeant de joyaux artistiques on s'attardera en particulier sur les deux rosaces (ou roses) de 13 m de diamètre. La réalisation de la charpente a nécessité près de 21 hectares de chênes.
Au-delà de la beauté artistique qu'elle dégage, elle fut un défi technique considérable. Comment faire tenir une si lourde toiture sur des murs aussi hauts et ouverts de grandes verrières et de rosaces ? Les architectes ont su relever ce défi en innovant, au lieu de faire reposer la charpente sur les murs, ils prirent appui sur des piliers. Les voûtes à croisées d'ogives à l'intérieur et les arcs-boutants à l'extérieur permirent ainsi de répartir la masse sur tous les piliers. Le résultat est sans appel : la voûte culmine à 33 m de haut, les tours à 69 m et la flèche à 90 m ! Ses proportions hors du commun en font alors le plus grand édifice religieux d’Europe. Elle servira d'exemple pour de nombreuses autres cathédrales, notamment les cathédrales d'Amiens et de Reims (classées au Patrimoine Mondial) édifiées au XIIIe siècle.
Au XIIIe siècle, les styles architecturaux évoluent avec l'émergence du gothique rayonnant, multipliant les ouvertures pour favoriser l'entrée de la lumière dans l'édifice.
Comme dans bien d'autres monuments, les évènements de la Révolution endommagent la statuaire. Au milieu du XIXe siècle Viollet-le-Duc recrée les décors sculptés d'après des documents anciens ou en se basant sur les œuvres réalisées dans les cathédrales du Nord de la France contemporaines de Notre-Dame. Encore une fois, c'est une première. Aujourd’hui elle demeure le Siège de l’archevêque de Paris.
Les tours de la Cathédrale Notre-Dame
Rue du cloître Notre-Dame
, 75004 Paris
- Tél : 01 53 40 60 80.
Tarif plein/ réduit : 10 €/ 8 €. Gratuit – 26 ans pour les ressortissants de l'UE, - 18 ans hors UE.
Ouvertes tous les jours.
D'avril à septembre : 10h-18h30. Nocturnes en juillet et août le vendredi et samedi jusqu’à 23h.
D'octobre à mars : 10h-17h30.
Labélisées Monument National. Pour information, le circuit comprend 422 marches, sans ascenseur. Visite adaptée pour personnes handicapées.
La salle haute de la tour nord : sa clef de voûte culmine à 14 mètres. Au fond de la salle, caché dans une tourelle, se trouve un remarquable escalier en vis.
La galerie des chimères doit son nom aux statues qui ornent la balustrade. La plus célèbre de ces chimères, la stryge (mi-femme, mi-oiseau) à droite en arrivant, semble contempler les transformations de la capitale. Le décor sculpté, visible depuis la galerie, est très riche.
L’extérieur de la cathédrale
La place du parvis, emménagée par Haussmann, est symboliquement le cœur de Paris et toutes les distances routières françaises sont mesurées à partir d’ici.
La Façade de la Cathédrale
On ne peut être qu'ébloui lorsqu'on porte ses yeux sur la façade de la cathédrale : ses dimensions, son homogénéité et ses sculptures représentent un chef-d'œuvre exceptionnel.
Les trois grands portails sont entièrement décorés de statues relatant la Bible et la vie des Saints : 28 statues représentent les rois de Juda et d’Israël, ancêtres du Christ. Au-dessus de ces personnages, de part et d’autres de la façade, on trouve les statues d’Adam et Eve. Au centre, on distingue une statue de la Vierge à l’Enfant encadrée par deux anges.
A gauche, le portail de la Vierge présente le couronnement de la Vierge. Au centre, le portail du Jugement dernier représente le Christ jugeant les défunts. Le portail de droite, portail Sainte-Anne, montre une Vierge à l’Enfant.
Le Portail de la Vierge (à gauche)
On y reconnaît les prophètes qui ont annoncé son destin glorieux et les rois dont elle descend. Au-dessus, la Vierge Marie est représentée dans son dernier sommeil, en présence du Christ et des apôtres. Au-dessus encore, un ange couronne Marie tandis que le Christ, assis sur le même trône que sa mère, lui tend un sceptre : Marie devient Reine du Ciel. On peut également distinguer Saint Denis portant sa tête dans ses mains. Evangélisateur des Gaules et premier évêque de Paris, il fut décapité vers 250. En face de lui la patronne et protectrice de Paris Sainte Geneviève tient un cierge qu’un petit démon cherche à éteindre.
Le Portail du Jugement Dernier (au centre)
Jésus est représenté comme celui qui nous accueille au paradis tandis que Marie et Saint Jean prient. En bas figure la Résurrection, tandis qu’au milieu on assiste à la pesée des âmes : les élus sont emmenés au ciel par des anges, les autres sont emmenés en enfer par des démons. Le Christ est encadré par les douze apôtres.
Le Portail Sainte-Anne (à droite)
Il est dédié à la mère de Marie, cette dernière présente l’enfant Jésus. Elle est entourée d’anges portant des encensoirs, d’un évêque (peut-être Sully) et d’un roi (peut-être Louis VII). Les sculptures racontent des épisodes de la vie de la Vierge : l’annonciation, la Visitation, la Nativité, l’Adoration des Mages. On peut également y distinguer les grands-parents de Jésus, Sainte Anne et Saint Joachim.
Le Portail Saint-Étienne
Situé sur le côté sud de la cathédrale. Les sculptures retracent l’histoire de la vie du saint. Au sommet Jésus bénit Saint Etienne et l’accueille au Paradis. Les médaillons sur les côtés narrent des scènes de la vie étudiante à Paris au Moyen-Âge.
Le Portail du Cloître
Les sculptures de ce portail retracent certains épisodes de la vie de Marie : la naissance de Jésus et la crèche, l’offrande au temple de Jérusalem, le persécution des enfants par le Roi Hérode, ainsi que sa fuite et celle de Joseph pour l’Egypte afin de protéger leur fils.
Gargouilles et Chimères
Mises en place à l’extrémité des gouttières pour évacuer l’eau de pluie de la toiture, les gargouilles de Notre-Dame sont très célèbres (voir "la petite histoire... d'un roman"). Les chimères, elles, sont disposées en simple décor. Elles sont particulièrement nombreuses à donner sur le parvis de la cathédrale, comme si elles veillaient sur les passants et admiraient Paris. Ces créatures, dessinées avec beaucoup d’imagination par Viollet-le-Duc, sont des oiseaux fantastiques, des animaux hybrides ou encore des monstres perchés sur les tours.
Les cloches
Dans la tour Sud, se trouve le bourdon, fondu il y a plus de 300 ans, il fut baptisé Emmanuel par Louis XIV. Cette cloche pèse 13 tonnes. Depuis le sommet de cette tour, on jouit d'une magnifique vue sur la Seine, ses rives et ses ponts. Dans la tour Nord, quatre cloches plus modestes assurent les sonneries quotidiennes des heures et des offices de la cathédrale.
L’intérieur de la cathédrale
Le mur du chœur
Le mur du chœur est orné de sculptures retraçant la vie du Christ : le côté nord déroule son enfance, le côté sud illustre sa résurrection. Les étapes manquantes de cette œuvre ont été détruites.
Les rosaces
Notre-Dame de Paris possède trois grandes rosaces monumentales. Réalisées au XIIIe siècle, elles représentent un véritable chef d’œuvre technique et artistique. Les deux plus grandes font 13 mètres de diamètre. On dit même que pour voir leur achèvement, le roi Saint Louis retarda de quelques mois son départ pour la deuxième croisade, c’était en 1270 et il ne devait pas en revenir. Elles représentent les fleurs du Paradis. Au centre deux roses présentent la Vierge à l’enfant, la troisième, le Christ en majesté. Autour, les médaillons multicolores sont composés d’une grande diversité de personnages et de scènes (Prophètes, Saints, Anges, Rois, travaux des champs…).
L’orgue
L’orgue tel que vous pouvez l’admirer aujourd’hui date du XVIIIe siècle. Restauré en 1868 par Aristide Cavaillé-Coll, sous l’autorité de Viollet Le Duc, il trouve sa plénitude symphonique avec 86 jeux, sur 5 claviers et pédalier. Il a bénéficié d’une restauration complète en 1992 et est aujourd’hui considéré comme le plus grand du pays.
Le Trésor
Tarif plein/ réduit : 5 €/3 €.
Accessible tous les jours : 9h30-18h.
Voir encart "Les Saintes Reliques" de la Sainte Chapelle.
La petite histoire... d’un roman
Le célèbre roman de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, paru en 1831 relate une intrigue dans un cadre historique rendu saisissant par l’imagination du romancier. Il reconstitue autour de la cathédrale la vie médiévale de Paris au XVe siècle. Une part importante de l’action se déroule dans les tours, et une place de choix est accordée aux cloches et à leur célèbre sonneur Quasimodo. En défenseur du patrimoine, Victor Hugo participa activement à l’importante campagne qui aboutit à la restauration de Notre-Dame à partir de 1845.
La crypte archéologique
Parvis de Notre-Dame
Site internet - Tél : 01 55 42 50 10.
Tarif plein/ réduit : 8 €/ 6 €. Gratuit -18 ans.
Ouverte tous les jours excepté lundi et jours fériés : 10h-18h.
L’entrée est située à côté de la Préfecture de Police. La crypte archéologique située sous le parvis de Notre-Dame comporte de nombreux vestiges découverts lors des fouilles archéologiques réalisées à partir de 1965, en particulier les vestiges de bâtiments qui se sont succédés sur le site de l’Antiquité au XIXe siècle.
Dans les environs
Panthéon
Place du Panthéon, 75005 Paris
Métro : Luxembourg ou Cardinal Lemoine
- Tél : 01 44 32 18 00.
Tarif plein/ réduit : 9 €/ 7 €. Gratuit – 26 ans pour les ressortissants de l'UE, - 18 ans hors UE.
Ouverture :
Avril à septembre : 10h-18h30.
Octobre à mars : 10h-18h.
La Colonnade est ouverte d'avril à octobre.
Visite possible avec audioguide en 11 langues. Tarif de location : 3 €.
Labélisé Tourisme et Handicap et Monument National. Visite accompagnée possible.
“Aux grands hommes la patrie reconnaissante”, voici la devise inscrite sur le fronton de ce bâtiment monumental, alliant les styles architecturaux grec et gothique. Et bien pour un hommage, ils ne pouvaient rêver mieux. Cet imposant temple civique construit sous Louis XV était à l’origine une basilique dédiée à Sainte Geneviève, mais alors qu’elle venait à peine d’être achevée, la Révolution lui donna un tout autre destin. Le Panthéon a donné son nom à la place, dont il occupe le centre. Transformé en 1791 en temple civique et définitivement consacrée Panthéon National en 1885 lors des funérailles de Victor Hugo, il abrite également les tombeaux de Pierre et Marie Curie, Alexandre Dumas, Jean Jaurès, André Malraux, Jean Moulin, Jean-Jacques Rousseau, Voltaire... Dans la crypte, une exposition présente la vie et l’œuvre de ceux qui y reposent.
Quartier latin
Aux abords de l’université fondée au XIIe siècle, professeurs et élèves parlaient surtout latin. Le nom est resté. Quartier étudiant (université de la Sorbonne, du Collège de France, des lycées prestigieux ou de la bibliothèque Sainte-Geneviève), son histoire a été fortement marquée par les évènements de mai 1968 et la révolte des étudiants. Quartier agréable où il fait bon se promener.